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L’insuffisance ou l’absence de poitrine est souvent une source de complexes qui peut conduire à un manque de confiance en soi et à un mal-être quotidien. Grâce aux implants, les femmes touchées par l’hypotrophie mammaire disposent aujourd’hui de traitements efficaces permettant d’avoir des seins plus volumineux.

Qu’est-ce que l’hypotrophie mammaire ?

 

Ce trouble est caractérisé par une poitrine trop petite par rapport à la morphologie générale. Il existe deux sortes d’hypotrophie :

  • L’hypotrophie modérée ou hypoplasie mammaire, provoquée par un développement insuffisant de la glande mammaire
  • L’aplasie ou agénésie mammaire, caractérisée par l’absence totale des d’un ou des deux seins

 

L’hypotrophie des seins peut avoir une cause biologique ou plus particulière telle que :

  • Un mauvais développement de la poitrine durant la puberté
  • Un amaigrissement important
  • Une modification hormonale survenue après une grossesse ou à la ménopause
  • La prise de certains médicaments
  • Une maladie génétique

 

Au-delà des complexes physiques, l’hypotrophie mammaire peut notamment provoquer des problèmes chez les jeunes mamans qui souhaitent allaiter leur enfant, car des glandes mammaires trop petites empêchent la production correcte du lait maternel.

 

Comment augmenter le volume des seins ?

 

L’augmentation mammaire ou mammoplastie est une intervention chirurgicale très prisée. Ce traitement permet d’augmenter la taille de bonnet et de modifier la forme du buste pour une silhouette plus harmonieuse.

Il existe deux sortes d’opérations de chirurgie des seins.

 

Les prothèses mammaires

Si la pose d’implants mammaires est avant tout destinée à modifier la taille des seins pour les rendre plus volumineux, elle permet également de galber la poitrine et de lui apporter une forme très esthétique. Le chirurgien choisit les prothèses en prenant en compte les souhaits de la patiente et la morphologie de son thorax. Un implant mammaire a une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans. Une chirurgie des seins implique d’effectuer des visites de contrôle régulières.

 

Le lipofilling mammaire

Cette technique opératoire consiste à augmenter le volume des seins grâce à l’injection du tissu graisseux de la patiente, qui est prélevé sur d’autres parties du corps comme l’abdomen ou les fesses. Le lipofilling mammaire permet de ne pas être victime des effets potentiellement indésirables provoqués par la pose d’implants mammaires.

 

La pose de prothèses mammaires en étape

 

La consultation avant l’intervention d’augmentation mammaire

La rencontre entre la patiente et le chirurgien est une étape obligatoire avant l’intervention. Durant cette consultation, le médecin effectue un examen général afin d’établir certains critères comme la taille, le poids et les antécédents (maladies, grossesses, allaitement…). Il détermine également la forme du thorax et des seins, la qualité de la peau, la nature de la musculature et la quantité de graisse présente dans la poitrine. Le chirurgien et la patiente choisirons les implants à utiliser pour l’intervention.

 

Le déroulement de l’opération

Après avoir endormi la patiente grâce à une anesthésie générale, le chirurgien esthétique met les prothèses en place en utilisant l’une des trois techniques suivantes.

 

  • La pose de prothèses par la voie axillaire
    La zone axillaire est située dans le creux de l’aisselle. Elle est très souvent utilisée pour effectuer des augmentations mammaires car elle présente l’avantage de ne pas provoquer de cicatrices sur les seins.
  • La pose de prothèses par la voie sous-mammaire
    Les implants sont mis en place après la réalisation d’une incision sur le sillon sous-mammaire, c’est-à-dire le pli situé juste sous les seins. Selon le volume des prothèses, les cicatrices sont plus ou moins visibles.
  • La pose de prothèses par la voie hémi-aréolaire supérieure ou inférieure
    Ici, l’installation des implants est effectuée grâce à une incision réalisée dans la zone aréolaire, à savoir la partie pigmentée entourant le mamelon. Les cicatrices sont quasiment invisibles.

 

Le post-opératoire

Une fois l’intervention terminée, le chirurgien pose un pansement compressif sur les cicatrices afin de limiter les risques d’hématomes. La patiente doit ensuite porter un soutien-gorge spécifique durant plusieurs semaines.

Si des douleurs naturelles peuvent apparaître au cours des premiers jours qui suivent l’opération, elles sont efficacement apaisées grâce à la prise de médicaments antalgiques.

Par la suite, la patiente ne doit effectuer aucune activité sportive durant 1 à 2 mois. Après l’opération, la plupart des femmes ressentent une gêne lorsqu’elles lèvent les bras. Ce phénomène disparaît généralement de lui-même au bout de plusieurs semaines.