Comment retirer les poches sous les yeux ?
Le vieillissement cutané et la distension des tissus conduit souvent à la formation de « poches » sous les yeux. Elles donnent au visage une apparence de fatigue, un effet de cernes prononcés et peuvent devenir sources de complexes. La chirurgie esthétique du visage permet de traiter ce problème pour retrouver un visage apaisé !
- En quoi consiste la blépharoplastie ?
- Comment se déroule l’intervention ?
- Comment se déroule la phase post-opératoire ?
- Quel résultat peut-on espérer ?
En quoi consiste la blépharoplastie ?
La blépharoplastie est une opération de chirurgie esthétique des paupières inférieures. Elle vise la suppression des poches disgracieuses qui se forment sous les yeux, quelle que soit la cause de leur survenue (vieillissement de la peau ou cause héréditaire).
Ce type d’intervention permet de traiter deux grands types de poches disgracieuses :
- Celles dues à l’affaissement et au flétrissement des paupières inférieures avec apparition de rides horizontales
- Celles dues au gonflement des paupières inférieures par amas de graisse (hernies)
La blépharoplastie inférieure peut concerner aussi bien les hommes que les femmes. Selon les antécédents et les facteurs héréditaires, l’intervention peut être pratiquée très précocement. Mais, généralement, les patients sont concernés à partir de la quarantaine.
La chirurgie des paupières peut aussi concerner les paupières supérieures et permet de corriger efficacement les paupières tombantes.
Comment se déroule l’intervention ?
En cas de relâchement cutané, le chirurgien pratique des incisions sous les cils pour retirer l’excédent de peau. Pour le traitement chirurgical spécifique des poches par amas graisseux sans distension cutanée, il peut opter pour une intervention trans-conjonctivale, par l’intérieure de la paupière. Cette solution présente l’avantage de ne laisser aucune cicatrice visible sur la peau.
Comment se déroule la phase post-opératoire ?
Ce type d’intervention est généralement peu douloureuse en suites opératoires. On observe le plus souvent une sensation d’inconfort par tension des paupières et parfois des troubles mineurs de la vue ou des irritations légères.
En revanche, dans la majorité des cas, l’opération donne lieu à l’apparition d’un gonflement (oedème) et des bleus (ecchymoses). La survenue, la durée et l’importance de ces suites post-opératoires sont très diverses selon les patients. Dans tous les cas, le chirurgien recommandera de se reposer de manière adéquate et d’éviter tout effort pendant la durée de ces symptômes.
Les contraintes de l’opération restent limitées et la plupart des patients retrouvent une vie professionnelle ordinaire dans un délai de 6 à 20 jours. La disparition complètes des cicatrices est d’habitude observée après quelques semaines. Dans les premiers temps, elles gardent une apparence rosée qui peut être dissimulée par du maquillage dès la fin de la première semaine suivant l’intervention.
Quel résultat peut-on espérer ?
Comme pour toutes les opérations de chirurgie du visage, il faut un peu de patience pour mesurer pleinement le résultat. Les tissus doivent se reconstituer, les œdèmes se réduire totalement ainsi que les ecchymoses. 3 à 6 mois sont souvent nécessaires pour parvenir au résultat final.
La blépharoplastie procure à une très large majorité de patients un résultat très satisfaisant. La suppression des hernies graisseuses et la correction des effets du relâchement de la peau redonnent au visage son dynamisme et une nouvelle jeunesse. Pour les patients souffrant de poches graisseuses héréditaires, c’est l’ouverture d’un nouvel horizon, sans complexes.
Le principal avantage de cette intervention de chirurgie du visage réside sans ses bonnes perspectives d’évolution. Les résultats sont parmi les plus durables parmi les opérations de chirurgie esthétique. Les poches sous les yeux ne présentent que des cas rares de récidive et on peut donc considérer que le résultat est définitif. Le relâchement cutané des paupières inférieures obéit à une évolution normale des tissus avec l’âge. L’intervention ne met pas un terme à ce processus physiologique normal. Mais dans la majorité des cas, le chirurgien n’a pas à réintervenir à ce niveau.