La nymphoplastie ou la chirurgie des petites lèvres
La nymphoplastie augmente de 20 % tous les ans, cette intervention chirurgicale résulte souvent du désir d’améliorer l’aspect esthétique au niveau des petites lèvres du vagin. C ’est l’intervention de chirurgie esthétique la plus en vogue actuellement chez les Françaises et elle concerne en majorité les adolescentes.
De nombreuses raisons peuvent pousser une femme à effectuer cette opération :
- corriger une hypertrophie des petites lèvres
- égaliser les dimensions des lèvres
En quoi consiste la nymphoplastie ? Est-elle vraiment utile ? Comment la réaliser ? Quels sont les risques encourues après l’opération ?
Dans cet article, nous allons vous aider à mieux comprendre cette pratique.
Qu’est ce qu’une nymphoplastie ?
La nymphoplastie ou ou labiaplastie est considérée comme une pratique de la chirurgie esthétique. Dans la majorité des cas, les femmes décident de la réaliser pour des raisons purement esthétiques.
Les parties de l’anatomie de chaque femme sont propres à chacune, uniques par l’aspect physique, la forme et la taille y compris le sexe féminin, notamment au niveau de la vulve.
Chez certaines, il est possible que les petites lèvres soient plus imposantes que les grandes lèvres. Dans ce genre de cas, nombreuses sont celles qui choisissent de procéder à la nymphoplastie. D’une manière générale, la nymphoplastie consiste donc à réduire la taille des petites lèvres du vagin.
Toutefois, il existe des cas où cette intervention est vraiment utile pour le bien-être de la femme. Pour certaines femmes en effet, , les dimensions des petites lèvres peuvent devenir inconfortables, à partir de 4 cm. Lors de la pratique d’un sport, au moment de porter des vêtements ou même pendant un rapport sexuel, les petites lèvres peuvent provoquer des frottements désagréables.
Pour ces femmes, la nymphoplastie est plutôt une chirurgie réparatrice. La nymphoplastie n’est pas une nécessité pour les femmes ne présentant pas d’hypertrophie de la vulve. Chez les adolescentes L’industrie filmographique pour adultes a plutôt influencé le choix d’effectuer cette intervention pour avoir des lèvres parfaitement symétriques, avec des petites lèvres qui ne dépassent pas. Il n’existe pas de norme de taille normale pour les lèvres, à force de regarder ce type de vulve elles sont incitées à juger que leurs lèvres sont difformes.
Les différentes méthodes de nymphoplastie ?
Il existe 2 procédés possibles pour la nymphoplastie. La sélection de ce mode opératoire s’effectue en fonction des désirs de la patiente et de son anatomie. Peu importe la méthode choisie, l’opération est généralement rapide, entre 45 minutes et 1 heure. Si tout se passe bien, la femme peut avoir des rapports sexuels après 1 mois.
1- La nymphoplastie en V
Cette technique vise à éliminer une partie des petites lèvres en forme de V. Ensuite, le chirurgien recoud les deux bords, ce qui peut conduire à des risques de désunion. En effet, elle est parfois contraignante car en cas de désunion, la cicatrisation prendra plus de temps. Par contre, une fois la période post-opératoire passée, la nymphoplastie en V est l’intervention qui offre le résultat le plus naturel.
2- La nymphoplastie longitudinale
Comme son nom laisse supposer, cette technique permet d’enlever l’excédent cutané des petites lèvres sur toute la longueur. Elle est recommandée pour une femme ayant une importante partie de peau à éliminer. Avec cette méthode, le temps de récupération est aussi rapide grâce à son faible risque de désunion. Ici, les sutures sont faites sur la longueur.
Bien que cette cicatrisation soit plus courte, la nymphoplastie longitudinale est celle qui donne le résultat le moins naturel. De plus, selon certains chirurgiens, en cas de problème lors de l’intervention, il devient très difficile de récupérer un bon visuel de la vulve.
Les risques post-opératoires
La période post-opératoire est toujours contraignante, quelle que soit la méthode opératoire de nymphoplastie choisie. Pendant au moins 1 mois, les rapports sexuels sont interdits, ainsi que l’usage des tampons ou des coupes menstruelles. Durant les règles, il est donc important de redoubler d’effort pour maintenir cette hygiène intime impeccable.
Comme pour toute chirurgie esthétique, les risques post-opératoires sont nombreux. Il est possible que le résultat de l’intervention ne plaise pas à la patiente. Elle peut par exemple trouver que l’aspect esthétique n’est pas assez naturel.
Ensuite, il y a les risques médicaux. Hormis la désunion pour la nymphoplastie en V, la patiente peut se retrouver confrontée à des problèmes d’infections ou des mycoses. Cependant, ces pathologies peuvent se soignées à l’aide d’ovules ou de crèmes disponibles en pharmacie ou même certaines parapharmacies.
Que faire en cas d’échec de l’opération ?
Si la nymphoplastie n’est pas satisfaisante, la patiente peut réaliser une périnéoplastie. Il s’agit d’une technique qui consiste à refermer les grandes lèvres pour recouvrir les petites lèvres. Cela va aider à cacher les imperfections liées à la labiaplastie ratée.
Il y a également le lipofilling. Le concept est d’injecter de la graisse dans les grandes lèvres pour les agrandir, les rapprocher, pour finalement couvrir les petites lèvres.
Dans la majorité des cas, l’échec d’une nymphoplastie est surtout dû à l’insatisfaction de la patiente.
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