Quand recourir à la nymphoplastie ?
La chirurgie labiale, la nymphoplastie et la labioplastie s’accordent sur une définition commune. Ces traitements se résument au raccourcissement de la partie intime des femmes. La pratique est monnaie courante chez les jeunes de moins de 30 ans. Les influences de certaines images et de la mode ont provoqué son engouement, mais quelle est son efficacité ? Découvrez les spécificités de cette intervention et les raisons qui poussent les patientes à y recourir.
À découvrir :
- La nymphoplastie : une réduction chirurgicale des lèvres génitales
- La chirurgie labiale, pour supprimer les gênes intimes
- La labiaplastie, utile après l’accouchement et à la ménopause
- La labioplastie : une opération à risque
La nymphoplastie : une réduction chirurgicale des lèvres génitales
La nymphoplastie est une intervention chirurgicale qui a pour objectif de réduire le volume des petites lèvres. L’opération consiste à extraire l’excédent de peau ou de graisse afin d’harmoniser la taille de la vulve.
L’acte se décline en deux techniques : la résection triangulaire et la résection longitudinale. La première approche coupe une partie de la lèvre de manière à obtenir une forme triangulaire, tandis que la seconde retire la muqueuse de la lèvre. Le choix de la technique repose sur les besoins et l’anatomie de la patiente. La résection longitudinale est recommandée si le surplus de peau subit une hyperpigmentation (une couleur plus sombre que la normale).
La pratique ne peut, en aucune manière, augmenter le plaisir féminin lors des rapports sexuels. Les petites lèvres ne présentent aucun lien avec le fameux point G (la source d’amplification de l’excitation chez la femme). La stimulation de cette zone passe par une autre méthode de type injection d’acide hyaluronique.
La chirurgie labiale, pour supprimer les gênes intimes
La chirurgie plastique est nécessaire si la patiente souffre d’une hypertrophie vaginale. Ce phénomène se manifeste par des petites lèvres qui dépassent la taille standard de 4 cm. Cette situation nuit au confort au quotidien. La notion d’inconfort est subjective et dépend du niveau de tolérance de chacune.
L’hypertrophie vaginale complique les pratiques d’activités sportives, telles que l’équitation, la course, la natation et le vélo. Elle génère des frottements désagréables dans les parties intimes quand la patiente porte des lingeries ou vêtements moulants. Elle entraîne des douleurs lors de la pénétration, ce qui peut affecter la vie sexuelle. Elle peut même perturber la démarche. La chirurgie intime intervient alors pour corriger l’asymétrie, redessiner la taille des lèvres et retrouver un confort intime.
La labiaplastie, utile après l’accouchement et à la ménopause
L’hypertrophie des petites lèvres surgit au début de l’activité des glandes reproductrices (environ à 14 ans), à la suite d’un accouchement ou durant la ménopause. La réduction des lèvres soulève une condition majeure : la maturité de la vulve. Le traitement s’adresse donc aux femmes d’un âge mûr et non aux adolescentes en phase de puberté.
Avant l’opération, quelques précautions s’imposent. Une toilette intime au moyen d’un produit antiseptique formulé à base d’iode est indispensable. Cette précaution prépare la zone à traiter. La patiente jeûne au moins six heures avant l’acte chirurgical. La réduction de la taille des lèvres dure entre 45 minutes à une heure et se passe en chirurgie ambulatoire.
Après l’intervention, le chirurgien prescrit des antibiotiques. La zone nécessite une désinfection quotidienne, tandis que le corps mérite un temps de répit. La patiente peut reprendre ses activités quotidiennes quatre jours plus tard, mais les relations sexuelles et les bains restent interdits avant trois semaines.
La labioplastie : une opération à risque
La labioplastie implique une anesthésie générale ou une anesthésie régionale. Elle vous expose à certains risques, dont :
- une allergie au produit anesthésiant ;
- une hémorragie postopératoire ;
- des troubles de la sensibilité de la région traitée traduite par une insensibilité ou une hypersensibilité ;
- une désunion cicatricielle ;
- une nécrose locale ;
- une infection accompagnée d’un rejet de fils de la zone ;
- une irrégularité des contours ;
- des cicatrices douloureuses ;
- des douleurs durant les rapports sexuels.
Une seconde intervention est indispensable si les dommages s’avèrent importants. Pour contourner les menaces, sollicitez les services d’un chirurgien compétent et expérimenté. Au sein de la Clinique, notre équipe de chirurgiens et assistantes sont à votre écoute, bienveillants et travaillent dans un environnement médical adapté. Lors de la consultation, nous veillons à la cohérence entre votre requête et vos conditions physiques.